L’avenir
Par Jacques Emmery, Docteur en médecine générale, vice-président de l’ordre des médecins tarnais.
Quel est l’avenir à long terme de ces enfants ? Très rares sont ceux qui s’en sortent sans séquelles. La durée de la phase initiale conditionne l’importance des séquelles et donc l’avenir à long terme de ces enfants qui restent le plus souvent dans des structures spécialisées.
Dans une étude française datant de 2006 portant sur 14 enfants entre 4 et 11 ans (service de Neuropédiatrie de l’Hôpital Necker à Paris, Pr Dulac et Pr Nabbout), la phase initiale a duré de 5 à 9 jours dans 5 cas, de 17 à 30 jours dans 5 cas et de 55 à 60 jours pour 4 cas. Tous ont des séquelles avec un QI toujours inférieur à 50 malgré 4 cas sans atteinte avérée de l’hippocampe. Tous ont des séquelles du langage allant de la banale incompréhension à l’absence totale de langage et tous ont des troubles comportementaux allant de simples troubles de l’humeur à des troubles comportementaux profonds.
Du fait de la rareté de ce syndrome, les études actuelles réalisées dans quelques grands centres de par le monde sont peu nombreuses avec peu de cas documentés pour pouvoir pour l’instant en tirer des pistes de recherche.